Je suis révoltée, enragée. On a violé notre identité nationale, notre symbole nationale. On a renié les martyrs de la colonisation, de la "révolution", on a arraché notre drapeau, celui qui nous unit. On l'a arraché et mis aux mains de diables, de diables déguisés en saints.
Cette affaire est une affaire nationale, chaque personne éprouvant un infime sentiment d'amour pour ce pays devrait se sentir concerner. C'est le point de non retour, le gouffre est devant nous et la guerre civile peut éclater à tout moment. Pourtant que vois-je? Une banalisation des faits, une putain de banalisation des faits. Il a suffit d'une journée pour arrêter un journaliste, et l'auteur de cet acte que je juge criminel, ignoble ,Où est-il? Que fait-il? Nommons les choses par leurs noms, nous connaissons tous l'auteur de cet acte. Un criminel, un de ceux qui mettent en danger la sécurité nationale, un de ceux qui clament à bout de champ qu'il faut tuer les mécréants. C'est eux qu'on doit tuer, qu'on doit pendre, qu'on doit exterminer. Le dialogue n'est plus de guise, il faut agir. Agissons une fois pour toute. Mettons leurs les battons dans les roues. Si le sexe soi-disant fort est incapable de le faire (et il en est incapable) alors c'est aux femmes d'agir. Elles en sont capables, d'ailleurs ma pensée se dirige vers l'étudiante membre de l'UGET que j'acclame, c'est à elle qu'on devrait décerner un prix Nobel non au Président. C'est Elle qui a dit non, alors que les hommes ont préféré se soumettre. C'est Elle qui a essayé de défendre ce symbole nationale. Elle c'est la femme tunisienne. Nous ne pouvons plus compter sur les hommes pour continuer le combat à nos côtés. Alors nous nous battrons par tous les moyens, c'est une affaire d'état. Ne banalisons pas cette affaire, je tire officiellement la sonnette d'alarme. Je me bats, certes à ma manière, mais je le fais.
Cette affaire est une affaire nationale, chaque personne éprouvant un infime sentiment d'amour pour ce pays devrait se sentir concerner. C'est le point de non retour, le gouffre est devant nous et la guerre civile peut éclater à tout moment. Pourtant que vois-je? Une banalisation des faits, une putain de banalisation des faits. Il a suffit d'une journée pour arrêter un journaliste, et l'auteur de cet acte que je juge criminel, ignoble ,Où est-il? Que fait-il? Nommons les choses par leurs noms, nous connaissons tous l'auteur de cet acte. Un criminel, un de ceux qui mettent en danger la sécurité nationale, un de ceux qui clament à bout de champ qu'il faut tuer les mécréants. C'est eux qu'on doit tuer, qu'on doit pendre, qu'on doit exterminer. Le dialogue n'est plus de guise, il faut agir. Agissons une fois pour toute. Mettons leurs les battons dans les roues. Si le sexe soi-disant fort est incapable de le faire (et il en est incapable) alors c'est aux femmes d'agir. Elles en sont capables, d'ailleurs ma pensée se dirige vers l'étudiante membre de l'UGET que j'acclame, c'est à elle qu'on devrait décerner un prix Nobel non au Président. C'est Elle qui a dit non, alors que les hommes ont préféré se soumettre. C'est Elle qui a essayé de défendre ce symbole nationale. Elle c'est la femme tunisienne. Nous ne pouvons plus compter sur les hommes pour continuer le combat à nos côtés. Alors nous nous battrons par tous les moyens, c'est une affaire d'état. Ne banalisons pas cette affaire, je tire officiellement la sonnette d'alarme. Je me bats, certes à ma manière, mais je le fais.